Harry Potter - The boy who betrayed.

potter harry james

âge : Trente-sept ans.
profession : Je suis ministre de la magie et à mes heures perdues, vous me connaissez sous le nom d'ombre, le nouveau chef de file des mangemorts.
date de naissance et lieu de naissance : Trente et un juillet mille neuf cent quatre vingt. Je suis né à Sainte Mangouste.
pureté du sang : Pur, bien que je fus mêlé il fut un temps.
don particulier : Mon pouvoir magique a sensiblement augmenté et à mes premières connaissances, ce sont ajoutés quelques notions de magie noire. L'occlumancie me pose moins de problème qu'avant, mais je ne qualifierais pas mes dons de particulier pour autant.
orientation sexuelle : Hétérosexuel.
situation amoureuse : Marié à Pansy Potter, anciennement Parkinson et père de deux enfants.
camp : Étant le chef des mangemorts, je serais tenté de vous dire : mangemort.

Diagnosis

âge : 19 ans.
présence sur le forum : 6/7
code : Harry Potter is our king.
comment as-tu connu le forum ? Par un partenariat sur un forum.
des commentaires sur celui-ci ? Les mots somptueux, agréable à regarder, contexte géniale et pvs excellents suffiront à traduire ma pensée. Un grand bravo aux admins.
personnalité sur l'avatar : Josh Harnett

(c) maquizz pour l'avatar, robe rouge pour l'icône.

histoire

A qui a tout donné, il reste encore la liberté d'aimer ou de trahir.
C'est là, pour chacun de nous, le dernier retranchement et la dernière issue.

Jean-Paul Pinsonneault.

Je vous ai tout donné, tout sans exception, vous saviez qui j'étais et de quo j'étais capable. Vous auriez tout deviner, mais rien ne se passe vraiment comme on l'a prévu. Cela, vous ne l'imaginiez même pas. Moi, qui vous ai fait confiance toute ma vie, aveuglement, sans poser de questions, sans vous poser de questions. Pourquoi ne m'avoir rien dit ? Pourquoi n'ai-je pas droit à la vérité, simplement la vérité et rien d'autre. Je n'en peux plus du mensonge, du secret. Vous pensiez que, encore une fois, le gentil Harry Potter, stupide jeune homme trop plein de principes, allait encore une fois faire ce qu'on lui demandait sans rechigner. Na l'a-t-il toujours pas fait ? Agir sans rien demander ? Mais aujourd'hui cela suffit, aujourd'hui Dumblendore, je ne vais pas jouer les gentils toutous et aller à la chasse aux horcruxes. Oui, tout ça se termine ce soir et advienne que pourra.
Je ne suis même pas heureux à l'idée que vous n'ayez pas prévu cela, que ce soit un coup dur pour vous. J'imagine déjà votre air choqué figé dans votre cadre au-dessus de votre ancien bureau. Aucune jouissance à cette image. Rien, je me sens vide à la pensée de ce que je vais devoir faire. Car ce n'est pas un plaisir pour moi, c'est une nécessité je le crains ; comment disiez-vous à l'époque avec Grindelwad ? Ah ! oui, pour le plus grand bien. Ce soir, Albus, c'est pour le plus grand bien que j'agis. Ce soir, Harry Potter est mort.

La plume s'arrêta net. Harry la remit dans son encrier et roula le parchemin sans le relire. Il était inutile, mais il avait ressentit le besoin d'écrire ses quelques pensées comme pour se purifier, s'absoudre en vue de l'acte qu'il s'apprêtait à commettre. La feuille trembla dans sa main, ses jointures étaient devenues blanches à force de serrer le bout de papier et une unique larme coula le long de sa joue. Il rangea le papyrus dans un tiroir du bureau directoriale de Poudlard et s'en alla vers la souffrance, les cris, les pleurs. En sortant du bureau, il les entendit. Les sorts fusaient, les cris de douleurs, de haine, de plaisir se mélangeaient confusément en un maelström d'émotions diverses. Les gens de l'ordre semblaient en fâcheuse posture, du moins jusqu'à ce que l'on entende les cris effroyables des dragons qui survolaient les mangemorts faisant jaillir d'immenses langues de feu de leur gueule béante. Alors c'était cela, un dragon qui se battait, c'était beau, terrible, fascinant et tellement beau. Harry s'arrêta devant une fenêtre et contempla les créatures volantes aux ailes immenses, leur corps musculeux tendu à l'extrême dans l'effort de la bataille. Il se rappela sa propre rencontre avec un dragon, en quatrième année, durant le tournoi des trois sorciers. Le magyar à pointes femelles qu'ils avaient du affronter était terrifiant. Mais pas le temps de replonger dans ces souvenirs. Ils semblaient appartenir à une autre personne ou un autre monde. C'était un temps où la paix, certes relative, régnait encore. Puis tout à basculer. Voldemort, Harry l'aperçut en contre-bas, il donnait des ordres aux mangemorts pour se débarrasser des dragons. Les admirait-il lui aussi ? Dans toute leur majesté, leurs ailes déployées. Bien sûr que non, il n'admirait rien à part lui-même.
Il ne resta pas plus longtemps devant la fenêtre et se dirigea vers les escaliers, descendant les étages à une vitesse modérée alors que la guerre faisait rage. Il emprunta certains raccourcis qu'ils connaissaient et se retrouva dans le hall. L'escalier de marbre ne ressemblait plus à un escalier, les chandeliers avaient explosé, les statues étaient réduites à un amas de pierres informes.

Il laissa-là cette vision d'un Poudlard brisée et amoindrie. Il n'aimait pas voir cette bâtisse réduit à cet état pitoyable. Pas Poudlard. Sa maison, sa seconde maison tout comme pour Voldemort. Tellement de point de commun, le fourchelang, la baguette, le fait d'être orphelin, la même fascination pour Poudlard et ce lien qui connecte leur esprit. Depuis sa formation avec les aurors, Harry avait appris à mieux maîtriser l'occlumancie : le lien existait toujours, mais il le contrôlait à sa guise ; entrant et sortant du cerveau de Voldemort à sa guise. C'était aussi facile que de respirer maintenant. Il avait tellement appris au cours des précédents mois qu'il sentait la magie s'échappait de lui en une sorte d'aura, pressée de se répandre sur le champ de bataille. Il passait au milieu des corps de ses amis, il vit Tonks et Lupin un peu plus loin. Cette vision lui arracha le cœur, mais il continua plus décidé que jamais. Il ne pouvait pas reculer, il n'avait pas le droit. Ce n'était pas pour lui, ça ne l'avait jamais été, c'était pour eux tous. Il vit Neville s'approcher, ce n'était vraiment pas le moment. Comme si toute la magie s'échappant de son corps l'avait écouté, Neville fut projeté au loin sans pouvoir approché Harry. Sans laisser apparaître son étonnement, il continua sa marche funèbre au milieu des cadavres de ses amis.
Voldemort était là, au bout, toujours aussi hideux avec sa tête de serpent et ses yeux rouges. Il cria quelque chose aux mangemorts. Harry ne l'entendit pas, il avait sûrement dit à ses troupes de ne rien faire, de ne pas approcher. Tout se passait comme prévu, oui comme prévu. Harry se planta à un mètre du seigneur des ténèbres. Il sentait derrière lui que tout le monde retenait sa respiration en l'observant. Voldemort scruta son visage et sourit, un sourire sans joie. Harry fit volte-face avec grâce, sa robe de sorcier battant l'air. Il regarda "ses troupes" et il ne ressentit rien, car il ne fallait pas qu'il se laisse aller à ses émotions, pas maintenant. Sa voix s'éleva, claire au milieu du silence, et pourtant ce n'était qu'un murmure, un murmure d'adieu pour son meilleur ami.

Harry

Avada kedavra

Tout le monde vit l'éclair vert fondre sur Ron un demi-sourire encore figé sur son visage. Son corps fut soulevé pendant un instant, un très court instant il resta là, suspendu en l'air, puis il retomba lourdement un peu plus loin ; mort. Hermione avait suivi toute la scène comme au ralenti, elle avait vu le rayon vert arrivé, elle avait vu le corps de Ron se soulevait et retombait, mais son esprit refusait d'y croire. Puis elle tomba à genoux et son cri déchirant fendit l'air exprimant une tristesse qu'aucun humain n'aurait pu supporter. Les larmes s'écoulèrent sur le visage d'Harry sans qu'il puisse les retenir, mais son visage n'exprimait rien. Il se retourna et dans un nouveau murmure.

Harry

Tuez-les tous.

J'ai senti mon âme se scinder en deux, les deux parties se sont affrontés et se sont déchirées. La douleur, la douleur de tuer un être humain, de tuer son meilleur ami. Elle n'a rien de comparable avec la douleur physique, un coup, un sort violent qui vous touche au plexus et vous coupe la respiration ; tout ça ce n'est rien. Sentir son âme se torturait elle-même et le pire c'est qu'on finit par y prendre goût. Cette douleur douce-amère qui vous prend aux tripes et vous donne envie de vomir, cette douleur vous aimeriez la ressentir encore et encore. Cette douleur exquise qui enivre vos sens et vous fait perdre la tête est pire qu'une drogue. C'est à ce moment-là que j'ai compris Bellatrix quand elle disait qu'il fallait vraiment le vouloir. C'est là que j'ai compris la sauvagerie de Greyback.
Et toi Ron, qu'as-tu ressenti ? Toi, mon meilleur ami, tu m'as toujours soutenu et tu es mort de ma propre main. Qu'as-tu pensé à ce moment-là ? Quel enflure de petit traître trop orgueilleux, ingrat sans cœur qui ne reconnaît même pas les efforts de ses amis. Mais j'ai fais ce qu'il fallait, oui, c'est cela, je n'avais pas le choix. Oh ! Ron, un jour j'espère tu pourras me pardonner, un jour j'espère tu comprendras pourquoi. Et Hermione, mon cher Ron, Hermione m'en veut, elle veut sûrement me tuer de ses propres mains. C'est ce que, moi, je voudrais si j'étais à sa place, mais peut être est-ce parce que tuer est enivrant.
Nous sommes ennemis maintenant, mais je ne peux pas me résoudre à la voir tel qu'un ennemi à abattre. Je me rends compte que le premier pas à faire pour considérer quelqu'un comme ennemi, c'est : faire l'effort de le détester et je n'y arrive pas. Comment pourrais-je ? J'ai l'espoir vain qu'un jour elle-aussi comprendra et me pardonnera, mais je sais que c'est impossible et je crains qu'un jour, nous nous retrouvions sur un champ de bataille, l'un en face de l'autre et que le mince fil sur lequel nous nous battrons cédera pour l'un ou pour l'autre. Et je crains que ce soit pour elle, mais peut être que pour racheter mes fautes, quand j'aurais accompli ce que j'ai à accomplir, je me laisserais tuer en faisant éclater la vérité... Si vérité il y a, car il n'y a que le mensonge et le secret. C'est ce que Dumblendore m'a appris de plus précieux. Je te laisse Ron, dors bien.

Avec toute mon affection,
Harry Potter, le traître.

Un cercle d'homme encapuchonné, des silhouettes noires se détachant contre la nuit, plus obscures que les ténèbres. Ce n'est peut être pas leur capes, c'est peut être leurs âmes que l'on voit. Au milieu de ce cercle, baigné par une lumière surnaturelle, un jeune homme de haute stature, bien bâti attend quelque chose. Son regard perçant d'un vert brillant est dirigé vers les étoiles. Son visage exprime une insensibilité peu commune, mais ses yeux, dans ses yeux c'est la tristesse, la mélancolie qui domine malgré le regard dur et froid qu'il pose de temps en temps sur l'assemblée. Plus loin, hors du cercle comme exclu, un autre homme se tient debout, son visage n'est pas couvert par une capuche, mais une partie est cachée par ses cheveux noirs de jais qui encadrent son visage. Son regard est dur et son visage impassible, Severus Rogue, l'ennemi d'Harry depuis si longtemps et aujourd'hui, ils se retrouvent dans le même camp. Pour l'un comme pour l'autre, c'est déroutant.
Harry détourne les yeux du professeur et les tourne vers un autre point ou une autre silhouette, plus grande que toutes les autres, vient d'apparaître. Il se déplace avec grâce et une lenteur voulue comme s'il voulait profiter de chaque instant, comme s'il voulait goûter à chaque sensation que ce moment lui faisait ressentir ; encore aurait-il fallu qu'il ressente quoique ce soit. Voldemort s'approcha d'Harry et le regarda droit dans les yeux avant de se retourner vers ses fidèles et de s'exprimer dans sa voix sifflante de serpent.

Voldemort

il se retourna vers Harry avant de poursuivre

Voldemort s'éloigna du centre du cercle pour admirer le spectacle. Harry brandit sa baguette, décrivant des cercles compliqués dans l'air, il psalmodiait des formules à voix basses, les yeux fermés, concentré. Après quelques secondes, il ouvrit les yeux, il semblait inconscient, et pourtant son bras continuait de décrire les figures compliqués du sortilège et sa bouche à réciter la formule. A un instant de la formule il tomba à terre, plus blanc que Voldemort lui-même.
Harry se releva péniblement, il ne savait pas où il était, tout semblait pourtant si familier. Il entendit miauler un chat, mais ne le trouva pas. Se retournant, il vit sa mère. Ses longs cheveux qui lui tombaient dans le dos, ses yeux verts émeraudes baignées de larmes, elle ne dit rien, se contentant de lui tourner le dos et de baisser la tête, avant de s'en aller. A ce moment-là Harry ressentit une douleur cuisante au niveau du cœur qui disparu soudainement. Il avait eu l'impression qu'on avait taillé une grande ligne au couteau sur son cœur. Sa mère, toujours de dos, se transforma en son père, son expression de dégoût et de déception mêlés était effrayante. Même douleur. Il se transforma en Lupin, lui aussi était déçu, mais un autre sentiment se mêlait à tout cela : la pitié. Nouvelle douleur. Lupin devint Sirius et Harry ne put pas affronter son regard, il ressentit la douleur, mais n'y fit même pas attention. En rouvrant les yeux, il vit Dumblendore, il pleurait, prostré, il semblait plus vieux qu'il ne l'avait jamais été.

Harry

Voyez où nous mène le mensonge et le secret, à la trahison. Vous auriez jouer cartes sur tables depuis le début, peut être que les choses se seraient passé différemment.

Dumblendore se transforma en Hermione. Une Hermione plus terrible et cruel que la vraie, une Hermione cauchemardesque. Chaque ride, chaque creux de son visage exprimait sa haine pour l'homme qu'elle avait considéré comme son meilleur ami, comme son frère. Cette fois la douleur n'était pas supportable. Harry tomba à genoux, pleurant de tristesse et de douleur. Il se tenait la poitrine, sa main crispée sur le pan de sa robe, il luttait pour reprendre sa respiration. Il avait fermé les yeux, quand il les rouvrit, il vit le cercle des mangemorts et Voldemort au-dessus de lui. La douleur s'estompa et quand il retira sa main, il sentit des cicatrices au niveau de son cœur. Elle formait une croix, une simple croix dans sa chère pour que jamais il n'oublie l'horreur de son crime. Ce n'était pas la seule métamorphose physique qui s'opérait. Ses yeux d'habitude vert émeraude comme sa mère se remplissait d'une brume opaque et noire. Bientôt ses deux pupilles ne furent plus vertes, mais noires. Comme deux trous noirs sur son visage. Ils brillaient de façon surnaturel. Il n'avait plus besoin de ses lunettes.

Harry

Harry Potter est mort, désormais appelez-moi Ombre.

Des cris de joies retentirent dans le cimetière où ils se trouvaient pour le rituel, des étincelles jaillissaient des baguettes. Funeste fête pour la mort du célèbre Harry Potter et pour l'avènement du nouveau tyran : L'ombre. Harry n'avait pas choisi ce pseudonyme au hasard. Ce n'était pas pour montrer à quel point son âme était noire, à quel point il était mauvais. La vraie raison, c'est qu'il n'était plus que "l'ombre" de lui-même. Oui, Harry Potter était devenu une Ombre ; L'ombre.

omg, j'adore ta présentation et je te valide sur le champs. comme je l'avais préssentie tu as très bien cerné le personnage.

Messages : 7 Date d'inscription : 21/08/2009

Merci beaucoup à toutes les deux, mais j'ai pas tellement de mérite : le perso est déjà super à la base.